L’Onu coupe le micro du représentant russe alors qu’il évoquait la Syrie

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L’ambassadeur de Russie au siège genevois de l’Onu s’est vu couper son micro alors qu’il abordait le thème des dégâts causés à Alep par la coalition dirigée par les Etats-Unis et évoquait les frappes de la coalition contre des civils et l’armée syrienne.

Rejeter la faute sur la Russie est devenu une habitude. Voilà ce qui se passe lorsque l’on met en lumière les torts de la coalition US.

Alexeï Borodavkine, ambassadeur de Russie au siège genevois de l’Onu, a évoqué vendredi à Genève les crimes de la coalition américaine à Alep, ou a tenté de le faire, pour être plus précis.

M. Borodavkine a ainsi déclaré que le point de vue international sur la Syrie ne correspondait pas à la réalité. Il a également ajouté que les initiateurs de la réunion du Conseil des droits de l’homme des Nations unies tentaient à dessein de passer sous silence sur les crimes commis par les terroristes à Alep, en Syrie. « Le dossier syrien au Conseil des droits de l’homme des Nations unies est examiné depuis déjà cinq ans. Les évaluations faites grâce aux efforts de certains pays s’éloignent néanmoins de plus en plus de la réalité. La séance d’aujourd’hui est par ailleurs un exemple frappant. Au lieu de soutenir le gouvernement et le peuple syriens dans la lutte contre le terrorisme international, ses initiateurs cherchent à détourner la pression des terroristes, à sauver ces derniers de l’élimination ainsi qu’à leur donner la possibilité de regrouper leurs forces et de poursuivre leurs atrocités sur le sol syrien », selon M. Borodavkine. Il a aussi ajouté que le projet de résolution du Conseil des droits de l’homme des Nations unies sur Alep, présenté par la Grande Bretagne visait de fait à justifier les terroristes.

L’ambassadeur de Russie au siège genevois de l’Onu a en outre fait savoir que la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis détruisait systématiquement les infrastructures en Syrie tout en frappant les civils et l’armée syrienne.

Pourtant, lors de l’intervention, Alexeï Borodavkin s’est vu couper son micro sans qu’il puisse terminer son discours dévoilant les crimes de la coalition US en Syrie.

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