Les parents devaient désigner leur enfant préféré, et il était ensuite décapité

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Koen Sevenants, un psychologue belge qui a travaillé pour l’organisation humanitaire Action Against Hunger à Mossoul (Irak), a assisté au quotidien à la barbarie de l’EI. « Des parents m’ont raconté qu’ils devaient choisir leur enfant préféré et, ensuite, cet enfant était décapité sous leurs yeux », a-t-il raconté à la VRT.
Les forces irakiennes poursuivent leur avancée à Mossoul, face aux jihadistes du groupe État islamique, mais ceux-ci opposent une résistance farouche et font craindre d’autres attentats contre les civils, comme celui de vendredi, où un kamikaze s’est fait exploser au milieu de la foule fuyant les combats (12 morts).

« Le danger existe surtout à long terme pour les enfants. Ils parlent tout le temps de monstres car ils ont vu beaucoup d’horreur. Ils ont perdu des personnes importantes dans leur vie. Ils ont aussi vu beaucoup de sang. Ils continuent toujours à craindre pour leur vie. Leurs mémoires sont confuses. Ils montrent tous des signes de stress post-traumatique », se souvient Koen Sevenants qui a travaillé pour l’organisation humanitaire Action Against Hunger.

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