Moscou propose à Trump de ne pas jouer avec le feu

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Le premier vice-président du Comité sur la défense et de la sécurité du Conseil de la Fédération russe a conseillé au président des États-Unis de ne pas vouloir mettre à l’épreuve la puissance de l’Iran.

Qualifiant d’une « erreur », toute volonté de mettre à l’épreuve la puissance de l’Iran, le premier vice-président du Comité sur la défense et la sécurité du Sénat russe Frants Klintsevich a déclaré, samedi 14 octobre, que Donald Trump ferait mieux ne pas pousser la République islamique d’Iran à faire étalage de toute sa puissance, car sa puissance potentielle était beaucoup plus importante que celle de la Corée du Nord.

Interviewé par l’agence de presse Novosti, ce sénateur russe a déclaré : « Il est parfois difficile de distinguer laquelle est plus importante pour Trump ; la réalisation de son propre spectacle ou la concrétisation des objectifs réels des États-Unis. Il est fort probable que par son discours, Trump ne voulait que de montrer ses muscles à l’Iran sans passer à l’acte. En tous cas, J’espère que Trump ne fera pas une telle erreur, car le retrait des États-Unis de l’accord de Paris sur le climat et de l’UNESCO n’est nullement comparable à leur retrait de l’accord nucléaire. Il s’agit ici de la sécurité mondiale. Moi, en tant que militaire, je pense que Washington ne doit et ne devrait jamais provoquer l’Iran. La politique ne ressemble pas à un spectacle d’autant plus qu’il existe des armes qui peuvent tirer. »

Dans la foulée, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a déclaré, vendredi 13 octobre, que le retrait de la Maison Blanche de l’accord nucléaire de 2015 pourrait avoir des impacts indésirables.

« De telles prises de position porteront atteinte à la sécurité et à la stabilité dans le monde ainsi qu’au régime de la non-prolifération nucléaire », a souligné Dmitri Peskov.

Dans son discours, le président américain Donald Trump a refusé, vendredi 13 octobre, de certifier l’accord sur le nucléaire iranien et a autorisé le département du Trésor à sanctionner davantage l’Iran.

Sahar

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