Les iraniens sont descendus en masse dans la rue pour soutenir le régime et défendre leur pays

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Pour la deuxième journée consécutive, des millions d’Iraniens sont descendus dans les rues de plusieurs grandes villes pour dénoncer la récente vague de violence qui a frappé le pays depuis une semaine et pour exprimer leur soutien à la République islamique d’Iran et à ses dirigeants.

Cette manifestation a eu lieu dans plusieurs grandes villes comme Machhad, Ispahan, Chiraz, Rasht, Yasuj, Ardabil et Ourmia.

Les manifestants brandissaient des drapeaux nationaux et des portraits du Leader de la Révolution islamique, l’ayatollah Seyyed Ali Khamenei, en criant des slogans pro-régime.

Les participants ont également dénoncé les régimes américain et israélien en criant qu’ils étaient les responsables de la récente vague de violence en Iran.

Des rassemblements similaires ont eu lieu mercredi dans plusieurs villes iraniennes et une manifestation est également prévue demain dans la capitale après la prière du vendredi.

La semaine dernière, un certain nombre de manifestations pacifiques ont commencé dans plusieurs régions du pays, les participants demandant aux autorités de régler leurs problèmes économiques. Ces manifestations n’avaient pas été au préalable autorisées par les autorités iraniennes.

Les rassemblements ont dégénéré lorsque des éléments armés et des vandales se sont incrustés dans la foule en s’en prenant aux biens publics, aux postes de police ainsi qu’à des sites religieux. Et ce sont les manifestants ordinaires eux-mêmes qui ont appelé les forces de police pour qu’elles dispersent les émeutiers et les casseurs.

Des Iraniens à Machhad, où les protestations initiales avaient commencé sur les questions économiques, offrent des fleurs aux agents de sécurité pour les remercier de leur retenue face aux actes de violence dont ils ont été victimes, le 2 janvier 2018.

Plus d’une douzaine de personnes ont été tuées dans ces émeutes, selon les rapports des médias d’État.

Cette violence s’est attiré les éloges de Tel-Aviv et de Washington, dont les dirigeants ont exprimé tour à tour leur ferme soutien aux émeutiers.

Le président iranien, Hassan Rohani, a déclaré que sur la base des droits consacrés dans la Constitution et la Charte des droits civils, les Iraniens sont libres de critiquer le gouvernement ou de manifester, mais la manière d’exprimer sa critique devrait être constructive et contribuer à améliorer les conditions de vie actuelles des Iraniens.

 

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