Au moins 56 personnes ont trouvé la mort dans des attentats perpétrés dans l’Etat indien d’Assam (nord-est) de l’Inde, et attribués aux séparatistes du Front démocratique national de Bodoland (NDFB), rapportent mercredi les agences européennes.
« Pour le moment, le bilan est de 56 personnes tuées et 80 blessées », a déclaré un haut fonctionnaire de la police d’Etat indienne cité par les médias.
Selon des témoins, les insurgés du NDFB, mouvement illégal qui revendique l’indépendance de la région, ont obligé des villageois à sortir de chez eux avant de les exécuter.
L’Etat d’Assam est depuis des décennies le théâtre de conflits fonciers, souvent violents, entre les tribus indigènes Bodo, les colons musulmans et la communauté Adivasi. Ces dernières années, les Bodo ont lancé plusieurs raids sanglants contre les musulmans et les Adivasi. Début 2014, des affrontements ont fait plus de 45 morts et près de 10.000 déplacés.
Le premier ministre indien Narendra Modi a dénoncé des « actes lâches » et dépêché sur place son ministre de l’Intérieur, Rajnath Singh.