Liberté d’expression vous dites ? Oui mais, personne n’aura le courage de donner la parole à Dieudonné. Cette bande de lâches lui tirent dans le dos, sans réelle argumentation. Heureusement que Delfeil de Ton a eu cette chance. Nous disions ici que ces mecs se sont suicidés. L’appat du gain les a tué. Malheureusement, ils ne verront pas tout cet argent engendré ces derniers jours. Voici donc la preuve. « Je t’en veux vraiment Charb d’avoir entraîné l’équipe dans la surenchère », a lancé Delfeil de Ton, l’un des fondateurs du magazine Charlie Hebdo.
C’est dans sa chronique hebdomadaire dans les colonnes de l’Obs que Delfeil de Ton, l’un des pionniers de Charlie Hebdo qui a quitté le magazine en 1975, s’en est pris de la sorte à Charb qu’il accuse d’être en partie responsable du drame qui s’est produit le 7 janvier dernier.« Je t’en veux vraiment Charb. Paix à ton âme », dit-il. « Je vais être désagréable avec Charb. Il était le chef. Quel besoin a-t-il eu d’entraîner l’équipe dans la surenchère? », déplore le journaliste âgé de 80 ans.Des propos qui sont d’ores et déjà condamnés par la rédaction de Charlie Hebdo. Selon le journal Le Monde, l’avocat du magazine satirique a d’ailleurs envoyé un message indigné à l’un des actionnaires de l’Obs. « Charb n’est pas encore enterré que L’Obs ne trouve rien de mieux à faire que de publier sur lui un papier polémique et fielleux », a-t-il accusé.
« Dans un numéro sur la liberté d’expression, il m’aurait semblé gênant de censurer une voix, quand bien même elle serait discordante », a pour sa part répondu le directeur de l’Obs, Matthieu Croissandeau.