La France est un pays formidable. Une grande démocratie. Nous avons un président sans pareil dont le comportement est « à chaque instant exemplaire », comme il l’avait promis lors de la campagne électorale.
Vendredi 13 février 2015, soit environ un an après les photos de Hollande en scooter derrière son garde du corps rendant visite à Julie Gayet, Closer remet le couvert. Cette fois-ci, le magazine publie des photos de l’actrice se rendant sur le tournage d’un film dans une voiture de l’Elysée, encadrée par 2 fonctionnaires dont un officier du Groupe de Sécurité de la Présidence de la République (GSPR).
Le détournement des moyens de l’état au profit de sa vie privée n’est pas une première, ni pour Hollande, ni pour les présidents socialistes.
En 2012, lors de son entrée à l’Elysée, Hollande nous ramène dans ses bagages Valérie. 5 collaborateurs, 4 gardes du corps, 85 000 € de frais de déplacements par an. Coût pour le contribuable : environ 500 000 €, soit plus de 1 300 € par jour.
Ces dépenses avaient déjà fait couler beaucoup d’encre à l’époque. 500 000 € par an payés par l’état simplement parce qu’elle couchait avec Hollande. Ni femme légitime, ni première dame. Simple maîtresse répudiée comme une chienne par un coup de fil à l’AFP de Dominique Hollande : «Je fais savoir que j’ai mis fin à la vie commune que je partageais avec Valérie Trierweiler».
Ce coup de fil du petit télégraphiste est arrivé juste après Julie et l’épisode du scooter. En janvier 2014, la France, sidérée, apprend que le Président de la République Française, incapable de refréner ses pulsions sexuelles enfourche régulièrement le scooter de son garde du corps, le tient fermement par la taille et lui ordonne de se rendre dans un appartement pour des parties de jambes en l’air. Le tout dans le dos de Trierweiler, à l’époque toujours maîtresse officielle, de ses collaborateurs les plus proches, de sa propre famille, mais déjà avec l’aide du GSPR qui assure le transport. Cerise sur le gâteau, c’est apparemment le même officier qui apportait les croissants au lit qui est maintenant chargé de dorloter Julie.
Le détournement des moyens de l’état aux fins personnelles des présidents socialistes est un grand classique de la vie politique Française. Mitterrand déjà, à son époque faisait entretenir aux frais de la République sa seconde femme et leur fille Mazarine. Pour leur protection, il avait créé le GSPR, ce même service utilisé aujourd’hui par Hollande pour servir de taxi à sa maîtresse. Tous les mêmes.
Arrêtez de nous bassiner avec sa vie privée.
Quand on veut préserver sa vie privée, on ne devient pas président de la république. Ou alors, on est vraiment irréprochable. Certaines fonctions, plus que d’autres, résistent mal au mensonge, au cocufiage et aux détournements.
Imaginez un chef d’entreprise qui ment jour et nuit à sa femme, ses collaborateurs, son conseil d’administration pour cacher sa double vie. Imaginez un chef d’entreprise qui utilise son chauffeur et sa voiture de fonction pour aller se taper une maîtresse. Imaginez un chef d’entreprise qui demande à son chauffeur de lui porter les croissants au lit. Imaginer un chef d’entreprise qui offre deux collaborateurs et une voiture de fonction à sa maîtresse pour qu’elle se rende à son travail à 350 kms de là.
N’importe quel chef d’entreprise qui se livrerait à de tels détournements serait poursuivi pour abus de biens sociaux. Et tout ce que la France compte de socialistes hurlerait comme un seul chien.
Non, ces affaires ne sont pas des affaires privées. Elles sont une révélation de la conception monarchique du pouvoir qu’ont les socialistes et Hollande. Les socialistes, ces perpétuels donneurs de leçons dont le patron érige le mensonge en principe de communication avec son entourage.
Plus menteur qu’un socialiste, tu meurs
Quand il est surpris dans sa garçonnière en pleine partie de jambes en l’air tel un DSK, Hollande, son gouvernement et les socialistes s’indignent… C’est une affaire privée qui doit rester privée. Mais quand il est surpris en plein détournement des moyens de l’état qu’il met à disposition de sa maîtresse pour des trajets professionnels, Hollande, son gouvernement et les socialistes évoquent une affaire publique : la maîtresse est en danger. A travers elle, on pourrait atteindre le président. Il est donc normal que les moyens de l’état soient mis à son service. Non mais de qui se foutent-ils ? C’est une affaire privée ou c’est une affaire publique ? Faudrait savoir.
Pendant des semaines, François Hollande a menti à la femme qui partageait sa vie depuis 8 ans, à ses collaborateurs les plus proches, à sa propre famille pour tenter de dissimuler sa liaison avec Julie Gayet. Donc, dans la vie privée, Hollande est capable de mentir à tout le monde et surtout à sa propre famille.
Mais attention, c’est juste dans le privé. Parce que dans sa vie publique, il est exemplaire, il tient toutes ses promesses et il ne ment jamais. L’inversion de la courbe du chômage, la finance, son pire ennemi, la hausse des impôts… Et vous savez quoi, il honore même la parole de la France en respectant les contrats signés avec d’autres pays.
En résumé, cet homme ment comme un arracheur de dents dans sa vie privée, mais il serait incapable du moindre mensonge dans sa vie publique. Et puis quoi encore ? Il faudra bien un jour que Hollande, les socialistes et les médias cessent de nous prendre pour des imbéciles.
A qui le tour ?
Alors que la dette de la France atteint 2 000 milliards d’euros, que nous dépassons les 5 millions de chômeurs, Hollande, le président « exemplaire » met au service de ses maîtresses les moyens de l’état. Circulez, il n’y a rien à voir. Tout ceci est parfaitement normal.
Après Ségolène, Valérie, Julie, qui sera la prochaine ? A n’en pas douter, il ne s’arrêtera pas en si bon chemin.
La France est une démocratie exemplaire qui n’a pas de leçon à recevoir de personne et surtout pas des monarchies du golfe. Puisqu’on vous le dit. Les princes Saoudiens, eux, passent leurs vacances à Ibiza sur des yachts avec des putes de luxe mais quand une femme commet l’adultère chez eux, ils la font lapider. Aller, encore un effort, on y est presque.