Une prophétesse sénégalaise raconte : «Le jour où j’ai vu l’ange Djibril…»

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Selbe_ndom

«J’ai vu l’ange Djibril en 1989 et le Prophète Mouhamed en 1994. A ce moment, je ne savais pas si je prendrais des cauris pour faire de la voyance», soutient Selbé Ndom dans un entretien avec «L’Observateur». «Je suis de la famille de Maniaw Sylla. Il était très connu. Dans son village, il y avait un marigot et lorsqu’il a décidé de quitter sa demeure pour aller vivre ailleurs, le marigot s’est déplacé pour aller le trouver là où il habitait. Ce Maniaw Sylla est le père de ma mère», révèle-t-elle.

 

Elle considère la voyance comme un don de Dieu. Quelque chose d’innée en elle. «A l’âge de 10 ans, je racontais à mon père des choses qui devaient arriver. Même si je devais tomber malade, je le savais d’avance. Et lorsque je le faisais, il y a ma mère et mon frère qui passaient tout leurs temps à rire de mes propos. Et finalement, je tombais malade le jour J. Tous les membres de ma famille étaient effrayés de cela. Mais je les rassurais aussi en leur annonçant le jour de ma guérison», narre-t-elle.

 

C’est en 2010, rappelle-t-elle, que les gens ont commencé à venir la voir et c’est à cette période qu’elle a pris la décision de faire de la voyance mon métier. «Avant 2010, je voyais, mais je m’étais pas intéressé. Je peux voir des choses qui pourraient se réaliser dans deux ou quatre ans. Les gens ne voient que les cauris qui peuvent parler du passé, du présent et du futur. Par exemple, quand je prédisais que Macky Sall serait président de la République, c’est de la voyance naturelle. Cela vient en moi naturellement. Même si je ne veux pas le faire, c’est comme si on m’obligeait d’aller dormir, même si c’est une minute, pour pouvoir voir ce qui va advenir. C’est de cette façon que je vois les chutes dans les combats de lutte. Cela n’a rien à voir avec les cauris», explique-t-elle.

(Seneweb News)

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