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Comme dans leurs habitudes, hier mercredi, deux avions de chasse américains de type A-10 sont entrés dans l’espace aérien syrien depuis le territoire turc et ont bombardé des sites stratégiques dont deux hôpitaux dans la ville d’Alep.
Après cet incident, les USA essaient d’accuser la Russie. En effet, le représentant officiel du Pentagone, M. Steve Warren, a déclaré depuis l’Irak que des avions russes auraient largué des bombes sur deux hôpitaux de la ville d’Alep.  Or, mercredi, l’aviation russe n’a effectué aucun raid dans la zone.

Les USA ne sont pas à leur première tentative d’accusation, mais cette fois-ci, le mensonge est vite avorté après les déclarations de M. Igor Konachenkov, porte-parole du ministère russe de la Défense : « Comme nous en avons convenu, nous n’allons rien dissimuler à nos partenaires américains. Hier mercredi à 13 h 55 min, deux chasseurs américains de type A-10 sont entrés dans l’espace aérien syrien depuis le territoire turc et ont effectué des bombardements contre des sites stratégiques dans la ville d’Alep ».
Il a ensuite ridiculisé Steve Warren : « Nous avons étudié de plus près toutes les données disponibles sur les bombardements effectués hier dans la ville d’Alep. Malheureusement, j’ai de mauvaises nouvelles à annoncer au caporal Warren: il s’est trompé. Hier, les forces aériennes russes n’ont pas effectué de raid au-dessus d’Alep. Leur cible la plus proche se trouvait à plus de 20 kilomètres de la ville. Cependant, les forces aériennes de la coalition antiterroriste ont bel et bien survolé ce territoire ».

Konachenkov a indiqué que l’aviation russe ne sait pas encore ce que les américains ont exactement bombardé à Alep, mais il est probable que les hôpitaux soient inclus : « Nous ne sommes pas encore parvenus à déterminer exactement ce qu’ils avaient bombardé dans la ville d’Alep. Il est probable que parmi les sites endommagés figurent les deux hôpitaux. Bien entendu, nous comptons étudier cela plus profondément ».

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