CPI- payé pour témoigner contre Gbagbo, SAM l’Africain tourne sa veste contre Fatou Bensouda

Partager sur

Sam-africain

SAM l’Africain fait partie des témoins de luxe qui ont été choisis par le pouvoir d’Alassane Dramane Ouattara pour faire tomber Gbagbo Laurent à la Haye. Selon un proche du pouvoir actuel de la Côte d’ivoire, le président Ouattara avait proposé 100 millions de FCFA à Sam pour témoigner contre l’ancien président Laurent Gbagbo. Une proposition généreuse que Sam n’a pas pu refuser.

Sauf qu’après la diffusion par erreur de l’identité de plusieurs témoins dont celui de Sam, l’homme d’affaire et politicien ivoirien d’origine libanaise se trouvait dans l’obligation de dire la vérité pour sauver le peu d’honneur qu’il lui reste.

Fantou Bensouda se trompe sur la signification des slogans

Les seules preuves que Fantou Bensouda a en main contre Gbagbo et son ministre de la jeunesse Charles Blé Goudé sont des « slogans de la campagne électorale » et des images de massacres qui ont été commis en dehors de la Côte d’ivoire (Kenya, RD Congo etc.).
Pour la procureure générale de la Cour pénale internationale (CPI), madame Fatou Bom Bensouda, les slogans (« Y a rien en face! C’est maïs » et « On gagne ou on gagne ») veulent dire que si Gbagbo perd les élections, il doit se maintenir au pouvoir même s’il doit broyer le camp adverse.
Pour Jichi Sam, ce sont des slogans qui n’ont rien avoir avec ce que dise la procureure : « On gagne ou on gagne est un slogan de campagne, ça ne veut pas dire qu’on est là pour nous maintenir de force au pouvoir. Ceux d’en face avaient aussi des slogans […] Contrairement à ce que j’ai entendu le procureur dire, « c’est » comme si on perd, on se maintient au pouvoir. Moi je ne peux que dire le contraire. Ce n’est pas cela »

La France et le Burkina Faso sont les vrais responsables de la crise ivoirienne

Jichi Sam a aussi rappelé à la CPI que Gbagbo a tout fait pour maintenir la paix en Côte d’ivoire, allant même jusqu’à s’humilier en signant l’accord de Marcoussis : «Le président Laurent Gbagbo a accepté de s’humilier pour sauver la Côte-d’Ivoire en signant l’accord de Marcoussis. La population n’était pas d’accord mais le président l’a fait pour l’intérêt du pays. Le pays avait été attaqué par des assaillants venus faire un coup d’État.».

Malgré les efforts ménagés par l’ancien président Laurent Gbagbo pour maintenir la paix en Côte d’ivoire, la France était toujours là pour allumer et amplifier le feu. Et Sam l’africain ne mâche pas ses mots devant les juges : « La France est le père fondateur de la crise […] Le président Laurent Gbagbo a choisi le Burkina pour les accords parce que le problème venait du Burkina ! »

Partager sur