Top 10 des pays les plus dangereux du monde

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daechmassacre

Selon le classement de Legatum Institute, voici les 10 pays les plus dangereux du monde.

1. République démocratique du Congo
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2 345 000 km² de superficie et environ 86 million d’habitants, la RD Congo est le premier pays au monde où il est facile de se faire tuer.
Le 30 juin 1960, le Congo Kinshasa gagne son indépendance,  une indépendance qui sera vite avortée par la France et la Belgique qui ne veulent surtout pas laisser aux Congolais le contrôle de leurs  ressources naturelles.
Toutes les stratégies sont mises en place par les colons et ses alliés pour déstabiliser et détruire le Zaïre afin de continuer de s’approprier les matières premières de ce pays.
Nous sommes en 1960 quand  le nouvel État indépendant du Congo dirigé par le président Joseph Kasa-Vubu et le premier ministre Patrice Lumumba exigent une indépendance totale vis-à-vis de la Belgique.  Une exigence qui ne sera pas bien vue par la Belgique qui menace alors d’intervenir militairement.
Le 11 juillet 1960, les dignitaires du Katanga, sous la direction de Kapenda Tshombé Moïse et à l’instigation de quelques colons belges, proclament l’indépendance de l’État du Katanga, en état de sécession depuis juin. Les autorités du Katanga créent alors leur propre monnaie et leur propre police.
Le 20 aout 1960, le Sud-Kasaï fait à son tour sécession. Le gouvernement central perd alors ses deux provinces minières.
Pour défendre l’intégrité territoriale du pays, Lumumba fait appel à l’ONU. Des casques bleus sont envoyés sur le terrain, mais au lieu d’aider le gouvernement central, ils portent discrètement leurs soutiens à la Belgique et aux deux provinces rebelles.
Le 2 septembre 1960, le Premier ministre Lumumba appelle alors l’Union soviétique à l’aide. Suite à cet appel, La Belgique avec la France et les Etats-Unis vont vite intervenir avec le général Mobutu Sese Seko pour renverser le pouvoir central.
Le 17 janvier 1961, Lumumba est assassiné, puis découpé en plusieurs petits morceaux et brulé par des belges au Katanga.
En 1962, Mobutu Sese Seko (alors chef de l’armée) s’attèle à reconquérir les provinces sécessionnistes. Il réussira bien évidement grâce à l’aide apportée par les casques bleus.   En 1963, La RD Congo est à nouveau unie.  Les Congolais vont donc reconnaitre une période de paix qui sera tellement courte car Mobutu était loin d’être un mouton comme l’imaginait les belges.  En effet, depuis 1970, Mobutu commence à montrer une face nationaliste. Il africanise le nom du pays et les noms des plusieurs villes. Il voulait effacer toutes les traces que les blancs ont laissées dans son pays.  Il africanise son propre nom et exige à  tous ses concitoyens à supprimer les prénoms à connotation occidentale et à rajouter un « postnom ». Il interdit aux Congolais de porter des costumes occidentaux. Il rebaptise la monnaie.
À partir de 1974,  il commence ce qu’il appelait la zaïrianisation. Il confisque les biens des étrangers  qu’il jugeait mal acquis. Beaucoup des blancs quittaient alors le pays.
La Belgique et la France qui se sentaient financièrement menacées, décident d’intervenir. Des groupes rebelles sont financées partout. C’est le début d’une guerre sans fin (jusqu’à présent la guerre continue).
D’abord la guerre de Shaba, ensuite la guerre du Congo, et enfin  les troupes rebelles majoritairement  rwandaises et ougandaises qui ont été armées et financées  par la France pour soutenir Laurent-Désiré Kabila contre Mobutu.  Ce sont surtout ces dernières qui sèment la terreur aujourd’hui en RDC.

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