L’Union africaine veut avoir une indépendance financière vis-à-vis de l’occident

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« La main qui donne est au-dessus de celle qui reçoit. », Napoléon.

Si un individu, une institution ou un gouvernement doit vivre aux dépens d’un autre, il doit être prêt à s’incliner devant l’autre. La main qui donne est aussi la main qui commande. On ne peut pas devenir libre, si on compte sur l’autre pour survivre.

Comme vous l’avez toujours constaté, à chaque fois que les chefs d’Etats africains se regroupent pour prendre des décisions sur l’avenir de l’Afrique, il y a toujours des représentants de l’ONU, de la banque mondiale et des anciennes puissances coloniales qui sont invités.  Et en réalité, ce sont ces invités qui valident ou pas les décisions convenues.

L’Union africaine veut désormais en finir avec cette domination. Elle veut avancer avec ses propres choix sans la moindre contrainte de qui que ce soit. Et pour cela, elle a pris des mesures consistant à financer l’organisation panafricaine sans avoir recours aux dons venant des pays et des institutions étrangers.

L’Union Africaine sera financée par des taxes applicables à certaines activités  au sein des 54 Etats membres de l’UA.

Une taxe de 0,2% sera applicable à toutes les importations des 54 Etats membres de l’UA, sauf certains biens de première nécessité qui restent à définir. A en croire au ministre rwandais des Finances, M. Claver Gatete, cette formule fera gagner à l’UA environ 1,2 milliards de dollars par an.

Des taxes sur les agences de voyage, les hôtels, et les appels téléphoniques seront aussi appliquées.
L’UA africaine compte prélever 10 dollars sur chaque billet d’avion vendu, et au maximum 3 dollars sur chaque nuit passée dans un hôtel. Ces mesures qui ont été prises depuis 2014 vont bientôt être appliquées.

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