Clinton demande qu’on tue le responsable de WikiLeaks avec un drone

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L’avocate de Julian Assange Melinda Taylor estime que si la candidate démocrate à la présidence des États-Unis Hillary Clinton remporte l’élection, la menace à la sécurité de son client augmentera considérablement.

Auparavant l’édition True Pundit, citant des sources dans le département d’État américain, a décrit la situation qui aurait eu lieu en 2010 lors d’une des réunions visant les tentatives d’arrêter les publications de WikiLeaks. Lorsqu’elle occupait le poste de secrétaire d’État américain, Hillary Clinton aurait alors demandé à l’auditoire : « Ne peut-on pas simplement éliminer ce mec (Assange, ndlr.) avec un drone ? »

Pourtant Mme Clinton a nié plus tard avoir proposé d’éliminer le fondateur de WikiLeaks Julian Assange. « Évidemment, le risque pour la sécurité de mon client augmentera considérablement si Hillary Clinton devient présidente… Il est très inquiétant d’entendre dire que quelqu’un veut tuer une personne avec un drone, même sur le ton de la plaisanterie. Cela équivaudrait à une exécution extrajudiciaire, ce qui, hors de tout doute, est illégal. Et le fait que l’ancienne secrétaire d’État américaine ait fait une telle proposition souligne seulement que le risque pour la vie de M. Assange augmente », a indiqué Melinda Taylor. En outre, l’avocate estime qu’« il y a un danger que la récente publication puisse influencer le procès » contre Assange, en référence à la récente publication des courriels du directeur de campagne de la candidate démocrate américaine Hillary Clinton.

Le site WikiLeaks a promis de dévoiler 50 000 courriels avant l’élection présidentielle du 8 novembre 2016. À l’heure actuelle, la moitié des courriels sont déjà affichés sur le site de l’organisation.

Le premier lot de courriels publiés par WikiLeaks est consultable pour l’adresse e-mail bobama@ameritech.net, un compte que Barack Obama aurait utilisé avant de remporter l’élection présidentielle en novembre 2008. Ces courriels comprennent, entre autres, un email, daté du 30 octobre 2008, de John Podesta, directeur de campagne d’Hillary Clinton, à Obama à l’époque sénateur, avec une pièce jointe confidentielle.

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