Le Pentagone dit avoir pris pour cible de ses missiles de croisière trois sites radars appartenant à Ansarallah!!
Après avoir accusé Ansarallah d’avoir tiré à deux reprises des missiles contre le navire de guerre « USS Mason » au large de la mer Rouge, les Etats-Unis ont annoncé avoir frappé des radars d’Ansarallah et ce, « sur l’ordre direct du Président Obama ».
Il s’agit de la première attaque militaire directe des Etats-Unis contre les Houthis depuis 2015, date à laquelle l’Arabie saoudite a déclenché une vaste agression militaire contre le Yémen.
Le porte-parole du Pentagone, Peter Cook n’a pas eu peur du ridicule quand il a employé le qualificatif » défensif » pour décrire les frappes américaines.
» Ces raids à caractère défensif ont été limités et ont visé à assurer la protection de notre personnel, de nos navires ainsi que la libre circulation via le détroit « Bab el Mandeb ». Toute sorte menace sera ripostée par les Etats-Unis », a -t-il dit.
Mercredi soir, les autorités américaines ont prétendu que le navire USS Mason avait été pris pour cible d’une deuxième attaque au missile en l’espace de trois jours.
Ces soi-disant missiles n’ont toutefois pas atteint les deux navires américains, USS Mason et USS Ponce.
« USS Mason a été pris pour cible alors qu’il appareillait dans le détroit de « Bab el-Mandeb » et a riposté par des tirs à caractère défensif.
L’armée yéménite et Ansarallah ont formellement démenti lundi ces accusations.
» Des informations selon lesquelles les forces yéménites auraient tiré des missiles en direction des navires américains sont sans fondement , a annoncé un responsable militaire yéménite.
L’ingérence directe du Pentagone dans l’agression militaire que mène depuis plus d’un an l’Arabie saoudite contre le Yémen a lieu alors que Riyad est sur la sellette depuis sa double frappe aérienne samedi contre une résidence à Sanaa qui a provoqué la mort de 150 personnes tandis que 600 autres étaient blessés.
Des bombes américaines utilisées au cours de ces bombardements se sont avérés particulièrement mortelles, affirment les sources hospitalières yéménites.