Depuis l’élection surprise et controversée de Donald Trump à la présidence des États-Unis, une campagne pour que la Californie devienne un pays indépendant s’amplifie, une sécession étant possible sur le plan juridique. Et si la Californie faisait effectivement sécession?
Depuis l’élection controversée du candidat républicain à la présidence des États-Unis mardi dernier, des voix s’élèvent de plus en plus en Californie, État acquis à la cause démocrate, pour réclamer la sécession de l’État du reste du pays. Sur Twitter, nombre de Californiens semblent adhérer au projet et les hastag #Califrexit et #Calexit — en référence au Brexit — sont largement relayés.
Selon les auteurs de cette initiative, un tel référendum pourrait se tenir au printemps 2019, si une pétition appropriée récoltait suffisamment de signatures des électeurs enregistrés. Ils soulignent qu’il est temps pour les Californiens de créer leur propre État.
La campagne pour que la Californie devienne un pays indépendant s’amplifie et ce, d’autant plus qu’une sécession est possible sur le plan juridique.
Ses promoteurs rappellent qu’en tant que moteur économique de la nation et contributeur d’une part importante du budget fédéral, la Californie a beaucoup de poids. Elle est en effet l’État le plus riche, mais aussi le plus peuplé des États-Unis, ce qui en fait la sixième puissance économique mondiale, devant la France.
Lors de l’élection présidentielle du 8 novembre, 61 % des Californiens ont voté pour Hillary Clinton, la rivale malheureuse du candidat républicain qui n’a toutefois recueilli dans cet État que 33 % des voix. Le 9 novembre, le sondage sur la disposition des Californiens à se séparer du reste des États-Unis a été publié sur le compte Twitter officiel de la campagne en faveur du référendum. Près de 16 000 personnes y ont participé, dont 76 % se sont prononcées pour l’indépendance.
CALIFORNIA: Are you ready to secede from the United States? #Calexit
— #CalExit (@YesCalifornia) November 9, 2016