Une fille de quatre ans originaire de la Côte d’Ivoire, perdue de vue par sa mère en Tunisie, a été retrouvée par une coïncidence extraordinaire, après avoir voyagé d’Afrique du Nord vers Italie sans être accompagnée.
Oumoh a été conduite à l’île italienne de Lampedusa, après avoir été sauvée en mer en même temps que d’autres passagers du bateau dans lequel elle a voyagé, de la Tunisie à l’Italie.
Quelques jours plus tard, une autre fille de Côte-d’Ivoire reconnaît Oumoh sur une photo, qui s’affiche sur le téléphone portable de la responsable du centre d’accueil des migrants de Lampedusa.
Les dirigeants du centre d’accueil déclenchent ensuite des recherches en vue de retrouver sa mère.
Cette dernière l’a perdue de vue après l’avoir emmenée de la Côte d’Ivoire en Tunisie.
A Tunis, la jeune femme n’a plus des nouvelles de sa fille, dont elle a confié la garde à une amie, au moment d’aller récupérer ses affaires à la maison.
Test ADN
Lorsque son amie, perdue de vue également, a eu l’occasion de voyager en Italie, elle emmène Oumoh avec elle, mais finit par laisser la fille à elle-même.
Sauvée en mer, Oumoh est conduite à Lampedusa, en compagnie d’autres passagers du bateau qui ne la connaissent pas.
« Elle était très traumatisée. Quand elle venait d’arriver ici, Oumoh ne parlait à personne », a dit à l’agence Reuters la responsable du centre d’accueil de Lampedusa, Marilena Cefala.
La photo de la petite Ivoirienne et celle de sa mère âgée de 31 ans ont été identifiées plus tard, sur le téléphone de Mme Cefala.
En menant la recherche sur Facebook, Mme Cefala rencontre un proche des parents d’Oumoh vivant en France, lequel lui transmet le numéro de téléphone de la mère de la fille.
S’il est confirmé, par un test ADN, que la personne identifiée comme étant sa mère est bel et bien celle qui l’a mise au monde, elle peut prétendre à une autorisation de de regroupement familial en Italie, avant la fin de l’année.
Et ce sera alors le moment des retrouvailles.