Une gambienne de 40 ans connue sous le nom de Siabatou Sanneh parle d’elle à Paris. Vêtue de deux pancartes, un bidon sur la tête, elle a participé à un marathon de 42 km pour réclamer de l’eau potable pour le continent africain.
Sur les 2 pancartes, on voit les mentions « En Afrique, les femmes parcourent chaque jour cette distance pour de l’eau potable. Aidez-nous à réduire la distance ».
Siabatou est partie en France juste pour faire passer des messages publicitaires. Son voyage a été financé par l’ONG Water for Africa, une ONG qui finance la distribution de l’eau potable dans certains pays africains.
Le but de sa participation sur ce marathon est d’inciter les gens à participer à une collecte de fonds pour Water for Africa.
Honte à l’Afrique et à ses dirigeants
IL est incontestable que le continent africain est le continent le plus riche au monde. Son sous-sol regorge une quantité considérable d’eau. Et pourtant pas moins de 300 millions d’africains n’ont pas accès à l’eau potable.
En Afrique, seules les grandes villes sont approvisionnées en eau potable. Une eau qui n’est pas bien souvent filtrée. Il arrive parfois qu’en prenant un baie aux toilettes, une boue vous tombe dessus.
Et pourtant, il faut tout simplement la modique somme de 15 milliards de dollars par an pour mettre en place et maintenir l’infrastructure nécessaire pour la distribution de l’eau potable à tous les habitants de l’Afrique.
Alors si l’Afrique ne dispose pas d’une telle somme, où va donc l’argent des africains ?