Un imam saoudien cannibale décrète : «L’homme peut manger sa femme en cas de faim»

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Sheikh Abdul Aziz Al-Asheikh, the Kingdom's grand mufti, prays during the funeral of the Saudi woman and her daughter who were killed in Chad, at the Grand Mosque in Riyadh February 6, 2008. A bomb attack on the residence of the Saudi ambassador to Chad killed the wife and daughter of an embassy employee taking shelter from the fighting between the government and rebel forces. REUTERS/Ali Jarekji  (SAUDI ARABIA)

Une nouvelle fatwa vient d’être proclamée et qui prend, sans conteste, la première place du palmarès des avis juridiques religieux les plus ridicules émis jusqu’à aujourd’hui par certains prédicateurs salafistes sous influence wahhabite. La fatwa en question permet à l’homme «de se nourrir d’une partie ou de tout le corps de sa femme au cas où il aurait été saisi par une faim extrême qui lui ferait craindre pour sa santé».

Cette ineptie extraordinaire est l’œuvre du grand mufti de l’Arabie Saoudite, le «cheikh» Abdel Aziz Ibn Abdillah Ali Cheikh, qui considère cette fatwa comme étant une «preuve» du sacrifice et de l’obéissance de l’épouse à son mari et de son envie pour que leurs deux corps communient et deviennent une seule chair. Cette nouvelle sortie du cheikh, qui n’en est pas à sa première, a choqué plus d’un et provoqué un tollé d’indignation sur les réseaux sociaux.

Ce même prédicateur avait prescrit une fatwa, récemment, qui autorise le mariage des filles en dessous des 15 ans, mettant ainsi un terme au débat suscité en Arabie Saoudite sur les réalités de la vie au royaume, où les filles sont mariées très jeunes avec des prétendants, en majorité des vieillards, choisis par leurs pères. Si la fatwa autorisant «l’allaitement des grands» était l’une des plus pétrifiantes, celle émise par Mohammad Al-Arif, reste, de loin, la plus méprisable, provoquant une crise au sein de la société musulmane.

Ce prédicateur a ouvert la porte au «djihad a’nikâh» en Syrie. En réalité, ce «djihad» est une forme de prostitution légalisée par les extrémistes religieux qui infestent le monde musulman, téléguidés par l’Occident, au nom de la «guerre sainte». Des milliers de jeunes filles et femmes syriennes et musulmanes venues d’autres pays se sont adonnées à ce «djihad», assouvissant, ainsi, l’instinct bestial des différents groupes terroristes qui infestent le sol syrien. Les conséquences dramatiques, nous les connaissons tous, parmi elles des centaines d’enfants nés sous X. Ces interprétations arbitraires manipulent les esprits, nuisent à l’image de l’islam et prouvent par la même la défaite de la pensée et l’abrasement de la réflexion. La question qui se pose de plus en plus de nos jours est pour quand une refonte de la pensée théologique de l’islam ?

Mohamed El-Ghazi
Algerie Patriotique

 

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