Confronté à un colossal déficit budgétaire, l’Etat saoudien fait encore une fois appel à son « organe religieux » pour justifier ses mesures d’austérité qui affectent désormais les porte-feuilles des ministres
Selon les fatwas des dignitaires religieux wahhabites, l’organisation de fêtes à l’occasion de l’anniversaire du Prophète Mohammad est prohibée.
Le Mufti de la Cour royale des Saoud, chef des dignitaires religieux en Arabie Saoudite, Abdul Aziz ben Abdullah al-Cheikh, a déclaré que « les célébrations et les fêtes organisées pour marquer l’anniversaire du Prophète Mohammad relèvent du polythéisme, voire elles n’ont aucun fondement dans la religion ».
Mais toutes les fêtes ne sont pas interdites aux yeux du mufti d’Arabie : S’il est contre la célébration de la naissance du prophète, la célébration de la « journée nationale saoudienne » où le roi est encensé, est un « jour de culte et de grâce à Dieu », rapporte la chaine arabophone iranienne Al Alam.