Le mufti saoudien : « toute célébration à l’occasion de l’anniversaire du Prophète Mohammad est un péché »

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Sheikh Abdul Aziz Al-Asheikh, the Kingdom's grand mufti, prays during the funeral of the Saudi woman and her daughter who were killed in Chad, at the Grand Mosque in Riyadh February 6, 2008. A bomb attack on the residence of the Saudi ambassador to Chad killed the wife and daughter of an embassy employee taking shelter from the fighting between the government and rebel forces. REUTERS/Ali Jarekji  (SAUDI ARABIA)

Confronté à un colossal déficit budgétaire, l’Etat saoudien fait encore une fois appel à son « organe religieux » pour justifier ses mesures d’austérité qui affectent désormais les porte-feuilles des ministres

Selon les fatwas des dignitaires religieux wahhabites, l’organisation de fêtes à l’occasion de l’anniversaire du Prophète Mohammad est prohibée.

Le Mufti de la Cour royale des Saoud, chef des dignitaires religieux en Arabie Saoudite, Abdul Aziz ben Abdullah al-Cheikh, a déclaré que « les célébrations et les fêtes organisées pour marquer l’anniversaire du Prophète Mohammad relèvent du polythéisme, voire elles n’ont aucun fondement dans la religion ».

Mais toutes les fêtes ne sont pas interdites aux yeux du mufti d’Arabie : S’il est contre la célébration de la naissance du prophète, la célébration de la « journée nationale saoudienne » où le roi est encensé, est un « jour de culte et de grâce à Dieu », rapporte la chaine arabophone iranienne Al Alam.

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