Washington a martelé dimanche travailler étroitement avec Pékin pour « résoudre pacifiquement » la question du nucléaire nord-coréen, quelques heures après l’échec d’un tir de missile par Pyongyang.
Le tir a précédé l’arrivée du vice-président américain, Mike Pence, à Séoul, d’où il a réitéré la détermination des Etats-Unis à défendre l’alliance avec la Corée du Sud. « Il existe un réel consensus entre le président, nos alliés-clés de la région –le Japon et la Corée du Sud en particulier, mais aussi les dirigeants chinois– pour dire que ce problème arrive à un point critique », a déclaré de son côté le conseiller à la sécurité nationale du président Donald Trump, le général H.R. McMaster.
« Il est donc temps que nous entreprenions toutes les actions possibles pour tenter de résoudre cela pacifiquement », a-t-il dit dans un entretien diffusé dimanche sur une chaîne américaine depuis Kaboul, en Afghanistan. A plusieurs reprises, le puissant conseiller américain a insisté sur la convergence de vues entre Washington et les dirigeants chinois, vantant la relation entre les présidents Trump et Xi Jinping, qui se sont vus début avril en Floride.
Donald Trump lui-même a laissé entendre, dans un tweet dimanche matin, qu’il n’accusera plus Pékin de manipuler sa monnaie si la Chine travaille avec les USA sur le problème nord-coréen. La Corée du Sud puis le commandement des forces américaines dans le Pacifique ont annoncé qu’un tir avait été mené dimanche matin heure de Corée (23H21 HB samedi), depuis le site de Sinpo sur la côte est.
Mais « le missile a presque immédiatement explosé », avait indiqué Dave Benham, porte-parole du commandement américain. Au moment du tir, le vice-président américain venait juste de redécoller d’une escale en Alaska, en direction de la Corée du Sud, première étape d’une tournée régionale prévue de longue date et qui inclura le Japon, l’Indonésie et l’Australie.
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