Dans le bras de fer qui l’oppose à Pyongyang, Washington privilégie une solution diplomatique, mais est prêt «au pire».
Le secrétaire d’État adjoint John J. Sullivan, en visite au Japon, a fait cet aveu à son homologue japonais Shinsuke Sugiyama.
«Autant que possible, nous cherchons une solution diplomatique, mais il est nécessaire d’être prêt au pire. On ne doit pas oublier la défense des alliées des États-Unis, à savoir le Japon et la Corée du Sud», a déclaré John J. Sullivan cité par l’agence Kyodo.
Le diplomate japonais a, de son côté, hautement apprécié la volonté des États-Unis de «mettre tous les scénarios sur table», y compris les scénarios militaires, et a souligné l’importance de l’alliance tripartite entre les États-Unis, le Japon et la Corée du Sud.
Des négociations entre les chefs adjoints des diplomaties japonaise, américaine et sud-coréenne sont prévues pour mercredi 18 octobre.
Dans un discours sur le désarmement tenu lundi devant l’Assemblée générale de l’Onu, le vice-représentant permanent de la Corée du Nord à l’Onu, Kim In-ryong, a déclaré que la situation sur la péninsule coréenne avait atteint son point critique et qu’une guerre nucléaire pouvait éclater à tout moment.
Il a rappelé que tout le territoire des États-Unis était situé dans la zone de couverture des missiles nord-coréens et que si les États-Unis osaient envahir la Corée du Nord, ils n’échapperaient pas à un «châtiment sévère».
Sputnik