Il n’est un secret pour personne que les Etats-Unis sont un pays où bon nombre de policiers exercent leur métier de façon agressive et arbitraire. Il n’est un secret pour personne non plus que ces mêmes policiers se permettent d’abattre des personnes non seulement vulnérables et noires.
Fort de ce constat, nous noterons malgré tout une note positive dans le comportement de certains policiers, plus précisément, le marine et policier municipal : Stephen MADER, 27 ans à l’époque.
« JE NE VAIS PAS TE TUER MON FRÈRE »
Phrase forte de la part de Stephen MADER. Cette phrase peut être vu sous plusieurs angles : un angle réellement fraternel en tant qu’être humain, c’est-à-dire d’individu à individu ou telle une phrase piège; au sein d’un tel climat, on pourrait se fier à la seconde option.
Seulement, ce marine de 27 ans (à l’époque des faits), souhaitait régler ce problème, basé sur une affaire conjugale, sans causer de drame. Son souhait n’a malheureusement pas été exaucé puisque son collègue policier a finalement fini par tiré sur l’homme suspect en question.
Suite à cela, Stephen MADER s’est alors « fait renvoyé pour avoir refusé d’abattre un suspect noir et armé » afin d’éviter un drame, son principal était de négocier avec l’homme.
Suite au procès intenté par MADER qu’il a gagné, la ville de Weirton (USA – Virginie Occidentale), l’a indemnisé de 175 000 dollars mais l’argent ne peut ni acheter une vie ni une éthique de vie.
Se faire licencier pour refus d’abattement sur un suspect noir et armé est une aberration ; c’est malheureusement ce qui s’est produit lors de cette soirée du 6 mai 2016.
Stephen MADER est vu comme une héro pour certains, comme un militant pour d’autres mais il n’est ni plus ni moins qu’un être humain qui ne s’est pas senti dans l’obligation de tuer un homme noir pour éradiquer une crainte non justifiée et encore moins palpable.
Faïna D-S
Negronews