Selon une information relatée par le site Mediapart, le juge président de de la Cour pénale internationale (CPI), le nigérian Chile Eboe-Osuji, a perçu 60 millions d’euros de la part d’Alassane Dramane Ouattara, du gouvernement français et du roi du Maroc Mohammed VI pour changer le verdict du procès et contraindre le président Laurent Gbagbo à rester loin de la Côte d’Ivoire. Le but est de priver Laurent Gbagbo de liberté pour qu’il ne puisse pas se rendre en Cote d’Ivoire et participer aux prochaines élections présidentielles.
Laurent Gbagbo, alors président de la Côte d’Ivoire, a été la cible d’une rébellion et de plusieurs tentatives d’assassinat orchestrées par la France.
Déclaré vainqueur de l’élection présidentielle 2010 par le Conseil constitutionnel, Laurent Gbagbo a été destitué le 11 avril 2011, après dix jours de combats à Abidjan et de bombardement de la résidence présidentielle par les forces spéciales françaises de la Force Licorne, alors qu’il s’apprêtait la même année lancer la monnaie de la résistance ivoirienne (MIR) et abandonner le francs CFA.
À partir du 30 novembre 2011, il a été incarcéré au centre de détention de la Cour, à La Haye à la suite de son inculpation par la Cour pénale internationale (CPI) pour quatre chefs d’accusation de crimes contre l’humanité. Mais toutes les preuves montrent qu’il est innocent et que la France et Alassane Ouattara ont été les seuls responsables des morts en Côte d’Ivoire.
En Janvier 2019, les juges ont donc demander sa liberté immédiate et inconditionnelle. Mais Ouattara, la France, et le roi marocain ont soudoyé le juge président pour qu’il modifie le verdict.
Marietou Ndiaye
Si lui un africain incrimine son frère africain qui a été libéré immédiatement pour ses propres intérêts, alors Dieu soit loué. Mais qu’il sache que y’a des milliers de nigérians ici en Côte-d’Ivoire que dans leur propre pays, et que sa vie ne se résume pas à 60 millions d’euros
Ah oui nos dirigeants africains ne cherchent pas à développer leur pays mais plutôt chercher les armes de guerre, corrompre les institutions de contrôle. J’ai toujours pensé à ce scénario dans ce pays depuis la reprise du premier verdict une irresponsabilité totale.