Les preuves indiquent que nos anciens ancêtres ont été forcés de devenir des cannibales, alors que le monde se réchauffait et que le gibier devenait alors absent.
Les scientifiques ont analysé les restes de six humains découverts dans une grotte en France , occupée par des Néandertaliens il y a environ 100 000 ans.
Des marques de dents de Néandertal ont été trouvées sur les fragments d’os sur le site, ce qui montre qu’ils ont pratiqué le cannibalisme.
L’analyse a également mis en évidence qu’ils utilisaient des instruments pour briser leurs crânes et leurs os afin d’exposer leur moelle et leur cerveau.
Ils ont également découvert que les hominidés luttaient contre des crises prolongées et graves de malnutrition résultant de l’analyse de leurs dents, ce qui conférait de la crédibilité aux affirmations de l’étude.
Il y a vingt ans, les restes de l’espèce humaine aujourd’hui disparue ont été découverts dans la grotte de Moula-Guercy en France, à 80 mètres au-dessus du Rhône moderne.
La Terre était en transition d’un âge glaciaire à un climat beaucoup plus chaud et les grands animaux chassés par les Néandertaliens auraient été les premiers à disparaître.
Il y a eu un débat sur la question de savoir si le site était la preuve que les Néandertaliens affamés et sous-alimentés se chassaient et se mangeaient mutuellement de manière absolument nécessaire.
Des chercheurs du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) déclarent à présent que leurs recherches sont la « meilleure preuve » que les néandertaliens se mangeaient.
« Les travaux à la grotte de Moula-Guercy nous permettent pour la première fois de démontrer l’existence de la pratique du cannibalisme par les Néandertaliens européens », a déclaré le docteur Alban Defleur, de l’Université de la Méditerranée à Marseille et du CNRS.
Les six humains – deux adultes, deux adolescents et deux enfants – ont été analysés et les experts affirment qu’il aurait pu s’agir d’un meurtre de nécessité pour nourrir les masses.
Camille Legaré