1 250 soldats ukrainiens tués en 24 heures, plusieurs blindés occidentaux détruits

Selon le bilan quotidien communiqué par le ministère russe de la Défense pour le 4 février, l’armée ukrainienne aurait perdu plus de 1 250 soldats, ainsi qu’une quantité significative de matériel militaire, notamment des chars, des blindés et des pièces d’artillerie de fabrication occidentale. Les forces russes ont également affirmé avoir renforcé leurs positions tactiques sur plusieurs fronts de l’opération spéciale. Voici un récapitulatif des principales déclarations de Moscou.
Des avancées stratégiques sur plusieurs fronts
Les diverses unités du dispositif russe, regroupées selon les zones Nord, Sud, Est, Ouest, Centre et Dniepr, ont mené une série d’attaques coordonnées qui auraient infligé de lourdes pertes aux forces ukrainiennes. Chaque groupement a bénéficié de succès tactiques, permettant des avancées sur le terrain et une destruction ciblée des capacités ennemies, y compris des points logistiques tels que des dépôts de munitions.
Groupement Nord
Le groupement Nord a mené des attaques contre deux brigades ukrainiennes. D’après la Russie, ces offensives ont entraîné la perte de 35 soldats ukrainiens et de quatre pièces d’artillerie.
Groupement Ouest
Le groupement Ouest, dans sa tentative d’améliorer ses positions tactiques, a attaqué six brigades ukrainiennes, provoquant des pertes estimées à 290 soldats du côté ukrainien. Les forces russes auraient également neutralisé un char, deux véhicules blindés M113 américains et neuf canons d’artillerie, dont trois de fabrication occidentale. Par ailleurs, trois dépôts de munitions ukrainiens auraient été détruits.
Groupement Sud
Dans le sud, les forces russes auraient occupé des positions stratégiques plus avantageuses après avoir affronté sept brigades ukrainiennes. Ces combats auraient coûté à l’Ukraine 260 soldats, quatre pièces d’artillerie (dont trois sont attribuées à l’arsenal de l’OTAN) et deux dépôts de munitions.
Groupement Centre
Sur le front central, les forces russes affirment avoir mené une offensive d’envergure contre huit brigades ukrainiennes. Les pertes rapportées pour Kiev incluent 510 soldats, un char, un véhicule de combat d’infanterie américain et huit pièces d’artillerie. Parmi les équipements détruits figure un canon automoteur Krab de fabrication polonaise.
Groupement Est
Le groupement Est aurait progressé en profondeur dans les lignes de défense ukrainiennes, attaquant cinq brigades ennemies et infligeant la perte de 140 soldats, ainsi qu’un char et sept pièces d’artillerie. Un dépôt de munitions aurait également été détruit.
Groupement Dniepr
Enfin, le groupement Dniepr a mené des actions contre trois brigades ukrainiennes. Les pertes pour les forces de Kiev s’élèveraient à 30 militaires, selon Moscou.
La défense aérienne russe en action
En plus des combats terrestres, la défense aérienne russe aurait intercepté plusieurs frappes ukrainiennes. Moscou affirme avoir abattu un missile guidé Neptune à longue portée, une roquette HIMARS de fabrication américaine, ainsi que 68 drones utilisés par les forces ukrainiennes.
Un bilan qui reflète l’intensité des combats
Ces chiffres fournis par le ministère russe de la Défense témoignent de la brutalité et de l’intensité des combats. En moins de 24 heures, l’armée ukrainienne aurait perdu plus de 1 250 soldats et des dizaines de matériels lourds, notamment des systèmes d’artillerie et des véhicules blindés, y compris des équipements fournis par des pays occidentaux.
Un contexte en évolution rapide
Le conflit en Ukraine continue de suivre une dynamique où chaque camp revendique des succès sur le terrain, souvent accompagnés d’analyses divergentes quant à l’ampleur des pertes militaires. Dans ce cadre, les revendications de chaque partie doivent être interprétées avec une certaine prudence, notamment en l’absence d’expertises indépendantes permettant de vérifier ces déclarations.
Cependant, les affirmations russes soulignent une volonté de mettre en avant la destruction de matériel occidental, suggérant une persistance des tensions géopolitiques autour du rôle de l’OTAN et du soutien militaire occidental à Kiev.