Les États-Unis ont démantelé, le vendredi 22 septembre, l’une de leurs principales bases, situées dans le sud-ouest de la Syrie.
La base de Zakaf a été installée au début de l’année 2017 au sud-est de Homs et près des frontières irakiennes. Après l’évacuation complète des troupes américaines et des éléments de l’Armée syrienne libre, ASL, soutenue par les États-Unis, la base en question a été détruite.
La base militaire de Zakaf se trouvait à proximité de la principale base des militaires américains dans la région d’al-Tanf. Les forces de la coalition soi-disant anti-Daech conduite par les États-Unis y entraînaient les éléments armés de l’ASL et supervisaient leurs opérations dans le sud-ouest de la Syrie.
Al-Tanf située sur les frontières syro-jordaniennes a souvent été le théâtre d’accrochages opposant les forces américaines à l’armée syrienne. Les Américains ont tout fait pour empêcher les forces de la Résistance de joindre le triangle frontalier situé entre la Syrie, la Jordanie et l’Irak. Quant à la base de Zakaf, elle se situe dans le désert de Syrie.
Dès l’entière évacuation de la base de Zakaf, les militaires américains l’ont détruite pour que d’autres groupes armés ne puissent pas l’utiliser.
La principale raison du retrait de la base précitée des troupes américaines et des éléments armés de l’ASL n’est pas précise, mais il semble qu’elle soit liée au récent accord tripartite scellé entre Washington, Moscou et Amman.