Téhéran a tiré plus d’une douzaine de missiles balistiques sur deux bases irakiennes abritant des troupes américaines lors d’une attaque de vengeance contre le drone américain qui a tué vendredi le général iranien Qassem Soleimani.
Les missiles ont frappé la base militaire d’al-Taji, située à 30 km au nord de Bagdad et la base aérienne d’Ayn al Asad dans l’ouest de l’Irak.
La garde a émis l’avertissement via une déclaration publiée par l’agence de presse iranienne IRNA.
« Nous avertissons tous les alliés américains, qui ont donné leurs bases à son armée terroriste, que tout territoire qui est le point de départ d’agressions contre l’Iran sera pris pour cible », a déclaré la Garde.
La télévision d’État iranienne a déclaré que l’attaque était en vengeance pour le meurtre américain du général des gardiens de la révolution, Qassem Soleimani, dont le cortège funèbre mardi dans sa ville natale de Kerman a provoqué des appels en colère pour venger sa mort.
Le Pentagone affirme que les missiles ont été « clairement lancés depuis l’Iran » pour viser les forces militaires et de coalition américaines en Irak.
Le président Donald Trump a été informé des attaques et le secrétaire à la Défense Mark Esper et le secrétaire d’État Mike Pompeo ont été aperçus arrivant à la Maison Blanche peu après l’annonce de la grève.
Camille Legaré